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Alex Txikon lors de la conférence de presse sur son expédition

Expériences d'aventure

Alex Txikon et Trangoworld retournent à l’Everest

Cette année, Alex Txikon sera accompagné par l’athlète pakistanais Ali Sadpara, avec qui il a réalisé la première ascension hivernale du Nanga Parbat il y a deux ans.

Le dimanche 24, ils sont partis pour Katmandou dans l’idée d’arriver au camp de base le 31 ou pour le nouvel an. Même si la date de fin n’a pas encore été fixée, le retour est prévu dès l’arrivée au sommet, bien que, selon Alex, « l’idée est d’exploiter au maximum l’hiver et nos possibilités, car vous vous en doutez bien, lors d’une telle expédition hivernale et dans une montagne vide, les frais d’expédition sont beaucoup plus élevés. »

Après l’expédition de l’année dernière, Alex Txikon est conscient qu’il doit changer de stratégie pour avoir plus de chances de réussir. « Dans la partie inférieure, nous ne pouvons pas nous faire autant de mal que l’an dernier. Personnellement, j’ai travaillé pendant neuf jours et de nombreuses heures d’affilée dans la cascade de Khumbu, avec 25 kilos sur le dos, uniquement pour ouvrir le chemin du camp de base au camp 1. Cette année, nous devons nous répartir le travail par groupes et par dates. »

Cette année, Alex Txikon est accompagné par l’athlète pakistanais Ali Sadpara et une équipe d’himalayistes népalais. En ce qui concerne Ali, Alex explique que « l’année dernière, il était sur le point de venir, mais finalement, cela n’a pas pu se concrétiser. » Pour un Pakistanais, ce n’est pas aussi facile que pour nous d’entrer au Népal. Le visa est difficile à obtenir, il sait qu’il pourra entrer dans le pays, mais pas toujours s’il pourra en sortir... Mais cette année, on dirait que tout va bien se passer. Son vol à Katmandou est prévu pour le 23 décembre. »

L’équipe de sherpas est plus ou moins la même que celle de l’année dernière, car presque tout le monde avait envie de revenir, même si « tant que je ne serai pas à Katmandou, je n’en serai pas certain. Pour une telle expédition et avec la barrière de la langue, rien ne sera fait jusqu’à ce que nous nous rencontrions en personne. »

L’une des principales variables à prendre en compte seront les conditions météorologiques.

« Là-bas, en hiver, il ne neige presque pas. La montagne est entièrement faite de glace, ce qui rend notre travail extrêmement difficile et technique. Mais le vent ne s’arrête pas, c’est un enfer jour après jour. À -50 °C, avec du vent fort et en altitude, les conditions sont limites. »

Une autre variable à prendre en compte est l’activité d’alpinisme au-dessus de 8 000 mètres sans oxygène artificiel et en hiver dans l’Himalaya. Personne n’est passé sans oxygène du col sud au sommet. « Moi, je pars sans oxygène. Il ne s’agit pas d’atteindre le sommet à tout prix. Je verrai sur place si j’y vais seul ou si quelqu’un décide de m’accompagner. L’idée est qu’Ali le fasse aussi. Même s’il est probable qu’il utilise de l’oxygène. Il a très envie d’atteindre le sommet de l’Everest, et c’est peut-être sa seule chance. »

La priorité de toute l’équipe est que tout le monde rentre à la maison, sain et sauf. « C’est toujours le cas en montagne, mais pour l’Everest en hiver et avec nos moyens, c’est une priorité à laquelle tout le reste est soumis. Ensuite, j’espère pouvoir sortir du camp 4 en direction du sommet. C’est à ce moment-là que je verrai jusqu’où je peux aller et que j’entrerai dans ce territoire inconnu sans oxygène en hiver. Et pour que cela soit possible, il y a quelque chose de fondamental : le temps. Les conditions doivent être adéquates. Sinon, c’est impossible. J’espère que l’Everest nous recevra mieux que l’année dernière, cette fois sans ouragan. J’ai besoin que la journée me permette de monter sans oxygène. Si ces conditions ne sont pas réunies, c’est impossible. »

Cette année, l’expédition sera retransmise par la télévision espagnole, avec plusieurs petits résumés chaque semaine, des apparitions dans les journaux télévisés des chaînes La 1 et La 2 et deux documentaires de 52 minutes sur la chaîne La 1.